20-03-2023 | ACTUALITÉS, MÉDIAS

À mon seul désir, le film

A mon seul désir

La semaine dernière, je suis allée découvrir en projection presse le film À mon seul désir. Je me devais de vous en parler ici : un vrai coup de coeur Âme Fauve !

à mon seul désir

Un film sur les secrets du désir

Synopsis

Vous n’avez jamais été dans un club de strip-tease ? Mais vous en avez déjà eu envie … au moins une fois… vous n’avez pas osé, c’est tout. Ce film raconte l’histoire de quelqu’un qui a osé.

Au niveau du casting, nous retrouvons au niveau des rôles principaux Zita Hanrot, Louise Chevillotte, Laure Giappiconi, Toko.

Ce film a été réalisé par Lucie Borleteau et a été primé au festival des Écrans Mixtes.

Pour découvrir la bande-annonce, cliquez ici.

à mon seul désir

De quoi ce film parle ?

Nous rencontrons Manon, étudiante qui a laissé sa thèse, qui se décide d’avoir recours à cette activité dans un théâtre érotique afin de subvenir à ses besoins. Au-delà de l’aspect purement alimentaire, nous voyons que ce cheminement est un moyen pour elle d’explorer son corps, son rapport au désir (que ça soit le sien que celui qu’elle suscite chez l’autre).

Dans les coulisses, nous découvrons une troupe de femmes, de toutes âges, de toutes orginies, de toutes formes qui forment un groupe soudé, amies, muses insaisissables, amantes…

Ce film est un puzzle de ces différentes vies : celles publiques, celles dans le secret du club qui cohabitent. Nous saisissons des bribes de chacune qui rend les personnages attachants.

Nous y voyons également les préjugés, les tabous et l’hypocrisie qui entourent ces questions de désir, de nudité, de corps, d’amour et surtout de sexe.

rallumer le désir
à mon seul désir

Pourquoi aller voir ce film ?

Ce qui m’a plu !

Évidemment, dès lors qu’un film parle d’intimité, quelle qu’elle soit, cela m’intéresse. Ce qui a attisé ma curiosité est l’exploration de ce que nous voyons dans notre société comme un lieu interdit. Nous sommes dans la dualité : à la fois fasciné-es par ce qui se passe au niveau inférieur, dans le secret des sous-sols où la lumière du jour ne pénétre pas et repoussé-es par cet interdit, parfois lié à un jugement de sale, d’impur autour de ces lieux et de ce que ces femmes y font.

Voilà où ce situe le désir et le sexe, dans cet entre-deux et qui me pousse à faire ce que je fais avec la plaisirologie. Mettre de la lumière, sortir des tabous et surtout rendre familier, beau, sensuel les questions du désir et du corps…qui nous permet de vivre notre potentiel érotique.

Ce qui m’a plu : l’esthétisme avec ses lumières, l’inclusion de tous les corps, toutes les morphologies, tous les âges…J’ai aimé que les femmes ne soient pas épilées intégralement – ce qui pour moi, fait un pied de nez au porno.

Et puis, ce désir entre Manon et Mia, qui les submerge et qui nous plonge dans l’exploration d’un amour trouvant toujours sa place – peu importe les lieux où nous nous rencontrons.

En résumé, j’ai trouvé À mon seul désir beau, sensuel, captivant – à l’image des numéros qui s’y jouent. Malgré les moments de vie parfois compliqués, je trouve ce film plein d’espoir, joyeux, parfois un peu naïf mais surtout rêveur. Un film tant à voir entre ami-es que avec son/sa partenaire pour souffler la flamme de votre désir !

Sortie le 5 avril 2023.

Si Zita Hanrot et Louise Chevillotte lisent ces lignes, cela serait un plaisir de les inviter sur le podcast Âme Fauve afin de parler de ces sujets passionnants !

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