L’événement, le film choc et engagé !

Comme à chaque fois que je vais à une projection presse, je ne regarde ni la bande annonce, ni les premiers avis sur la toile. Je lis le synopsis envoyé par l’agence et si cela me parle, je participe à la projection… 

Je dois te le dire : ce film m’a retourné les tripes. 

La première raison parce qu’il est adapté du roman, sorti en 2000, de l’histoire même d’ Annie Ernaux qu’elle écrit dans son journal, douze ans avant la loi Simone Veil (loi du 17 Janvier 1975). Journal ou elle raconte la manière dont elle mène ce combat contre la montre, et contre la loi, entourée d’un gynécologue, de son petit ami, d’une faiseuse d’ange (dont on devinera le rôle dans la vie d’ Annie), et de sa voisine de chambre. 

La deuxième raison que ce film m’a plu c’est que ce film, l’histoire de Anne (jouée par la bouleversante Anamaria Vartolomei), est celle d’un combat que mène des millions de femmes à travers le monde, chaque année. Jugé criminel dans beaucoup de pays encore – ou alors, certains états (comme aux États-Unis qui reculent et suppriment ce droit des femmes), ce combat est à la foi physique et psychologique. Il est une épreuve à traverser, un acte traumatisant pouvant amener à un lourd sentiment de culpabilité, de honte que la femme peut ressentir jusqu’à la fin de sa vie. 

Jugé comme criminel dans beaucoup de pays encore (ou alors, des endroits où ce droit est révoqué comme certains états aux USA), ce combat est à la foi physique et psychologique. Il est une épreuve à traverser, un acte traumatisant pouvant amener à un lourd sentiment de culpabilité, de honte que la femme peut ressentir jusqu’à la fin de sa vie. 

Encore traité comme un sujet tabou, cette action poursuit la femme dans sa vie, influence son rapport au corps, à son corps, à la sexualité, à la procréation et parfois aux hommes. Il pose des barrières dans la connexion au monde extérieur et puis peut aussi créer comme une cassure interne… qui transforme le chemin vers l’amour de soi en périple.

Ce film est tellement d’actualité – dans un monde dont le Droit des Femmes, leur parole, notre parole est sans cesse remis en question. Chaque jour, nous avons la parole qui se libère mais dès qu’il s’agit du corps des femmes, cela devient politique. L’enjeu est toujours cette soumission à ce possible destin maternel et comment parce que c’est la femme qui porte l’enfant, la charge contraceptive l’incombe de fait (même si une éducation positive à la sexualité émerge et que des hommes font parti du mouvement).

Seul une femme devrait se poser la question de ce qu’elle veut ou ne veut pas. Et dans le cas de l’avortement, même si la décision est prise en âme et conscience, c’est toujours un moment signifiant, qui peut être lourd. De ma pratique, combien de femmes se sont effondrées face à moi pour témoigner de violences psychologiques dans la démarche d’effectuer un avortement. Combien d’entre elles se sentent coupables ? Parfois, ces femmes, même dans un pays où l’avortement est légal, sont traitées comme des criminels, qui ne devraient pas pleurer leur acte – parce qu’elles l’ont décidé. 

Osons créer des espaces de paroles, d’échanges et d’informations où toutes les femmes pourraient être accueillies, dans leur singularité, avec leur histoire, avec leur corps et leur laisser cet espace pour qu’elles puissent accueillir ce moment un peu plus sereinement – bien qu’il reste douloureux tant psychologiquement que physiquement.

C’est cette harmonie avec l’être, cette culture perpétuel de l’amour de soi et de l’harmonie avec son histoire (émotions, pensées traumas, etc.) que nous recherchons.  Dans la bienveillance et l’écoute, je te propose des outils à travers le programme Âme Fauve afin de rentrer dans une nouvelle ère de ta vie de femme.

Je remercie l’agence Cartel pour m’avoir permis d’assister à la projection de l’adaptation de cette parcelle de vie, de l’illustration du destin maternel et la politique d’une femme. De la Femme.

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