Heartstopper
Mon meilleur ami m’a parlé d’Heartstopper et cette série était sur ma liste de programmes à regarder…Mais il faut savoir que je suis très lente ! Je n’arrive pas à regarder plusieurs programmes en même temps. Et surtout, je fonctionne par période. À des moments, je regarde régulièrement Netflix et à d’autres périodes, je m’en désintéresse.
Donc, effectivement, j’arrive un peu après le gros du buzz sur cette adaptation des livres d’Alice Oseman…et je dois dire que j’ai complètement été happée par cette série que je surnomme une « série bonbon » tellement j’ai aimé.
Voici donc mon avis sur cette série Netflix aux millions de spectateurs.
table des matières :
Alice Oseman : à l’origine de Heartstopper
Avant d’être une série TV à succès, Heartstopper est un succès littéraire.
Cet univers prend vie grâce à Alice Oseman, une autrice et illustratrice britannique de talent.
À seulement 19 ans, elle publiait son premier roman, Solitaire, qui explorait déjà des thèmes de l’adolescence et de l’identité. Cependant, c’est avec Heartstopper qu’elle a réellement marqué les esprits. Cette série de romans graphiques, lancée en 2016 en auto-publication sur Tumblr, a rapidement gagné en popularité grâce à sa narration touchante et son style visuel unique.
Alice Oseman a également été profondément impliquée dans l’adaptation de son œuvre à l’écran, assurant que l’esprit de la série soit fidèlement respecté. Son approche sensible et inclusive des personnages et des thématiques fait de la série, une œuvre essentielle, tant en littérature qu’à la télévision.
Avec des millions d’exemplaires vendus à travers le monde, ses livres continuent d’inspirer et de réconforter les lecteurs de tous âges.
Heartstopper, la série Netflix
Un scénario qui touche en plein coeur
Heartstopper suit l’histoire de Charlie Spring (Joe Locke), un adolescent ouvertement gay, et Nick Nelson (Kit Connor), un joueur de rugby populaire, alors qu’ils naviguent dans les eaux parfois tumultueuses de l’adolescence et découvrent une amitié qui se transforme doucement en amour.
La série se distingue par sa représentation authentique des relations LGBTQIA+ et de leurs défis. Contrairement à de nombreuses productions, elle ne se concentre pas uniquement sur le drame ou les conflits, mais célèbre l’espoir, la joie et l’amour. Le spectateur est transporté dans un univers où l’acceptation et la bienveillance priment.
Un des points forts de la série est sa représentation fidèle de la diversité – sur ces points, je la trouve assez similaire à Sex Education. Chaque personnage a son histoire et sa profondeur. Que ce soit Tao (William Gao), Elle (Yasmin Finney), ou Tara et Darcy (Corinna Brown et Kizzy Edgell), tous apportent une richesse narrative essentielle. La série aborde des thèmes tels que l’amitié, les doutes identitaires, la transidentité et l’acceptation de soi avec empathie.
Une esthétique enchanté
Visuellement, la série se compose de tout ce à quoi je suis sensible. C’est un véritable petit bijou. L’intégration de dessins animés, comme des feuilles qui tourbillonnent ou des éclairs lumineux lorsqu’un moment spécial se produit entre les personnages, donne une dimension magique à l’histoire. Ces petits détails rendent chaque scène mémorable et reflètent parfaitement l’essence du roman graphique original. Je trouve aussi, moi qui suis plaisirologue et coache sur l’intimité et l’érotisme, que ces moments sensoriels et émotionnels sublimés mettent parfaitement en valeur la rencontre des corps, les émois…et tout ce que la rencontre implique.
De plus, la bande-son indie-pop accompagne parfaitement l’ambiance tendre et nostalgique de la série. Les morceaux choisis enrichissent l’émotion de chaque scène et restent gravés dans les esprits. Bref, je peux vous dire que je l’écoute en boucle !
Mon avis sur Heartstopper
Dès le premier épisode, j’ai commencé à sourire bêtement et à être complètement captivée par l’histoire. La série est profondément émouvante. Je me suis beaucoup identifié à divers personnages, à divers moments (j’en parle dans ma revue vidéo).
Ce qui m’a particulièrement touché, c’est la façon dont la série traite l’amour adolescent, des premiers émois, de la découverte de toutes ces sensations avec respect et douceur.
L’histoire est profondément moderne et montre aussi comment les réseaux sociaux, l’échange épistolaire via DM Insagram impacte notre génération dans la rencontre et les relations.
La série a aussi un impact culturel important car elle permet la représentation de profils très différents : que ça soit en terme de style, morphologie, de relation, d’orientation sexuelle…
Mention très spéciale pour la coiffeur de Nick Nelson qui atteint un niveau de perfection qui me fascine !
Autre article beauté :
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